COMMUNIQUE DE PRESSE
E x o n h i t – R é s u l t a t s d u p r e m i e r s e m e s t r e 2 01 1
Avancées significatives sur EHT/AGN 0001 avec Allergan,
AclarusDx®, et EHT Dx14
* Evénements marquants depuis le début de l’année 2011
• Marquage CE et introduction en France du premier test de la Société, AclarusDx®
• Démarrage du développement clinique de phase II d’EHT/AGN 0001 par BristolMyers Squibb
• Succès de la validation clinique d’EHT Dx14 avec une performance supérieure à
90%
• Réussite d’une augmentation de capital réservée de 1,5 millions d’euros dans le
cadre de la loi TEPA
Perspectives pour le deuxième semestre 2011
• Démarrage en France de l’étude clinique en vie réelle pour AclarusDx®
• Démarrage d’une étude pilote pour AclarusDx® aux Etats-Unis
• Projet de refinancement du remboursement des obligations convertibles
_______________________
Paris, France – 13 septembre 2011 – Le Conseil de Surveillance d’Exonhit (Alternext : ALEHT),
qui s’est réuni, le 12 septembre a arrêté les comptes semestriels consolidés au 30 juin 2011. Ces
comptes ont fait l’objet d’une revue limitée par les Commissaires aux Comptes.
Commentant le premier semestre, le D
r
Loïc Maurel, Président du Directoire d’Exonhit, a déclaré :
« Exonhit clôture un semestre riche en avancées, en ligne avec notre plan. Le marquage CE
d’AclarusDx®, annoncé en mars, se poursuit par l’introduction progressive de ce test de diagnostic
dans les centres mémoires et de la mise en place de l’étude observationnelle nécessaire à son
adoption. L’autre test de diagnostic pour lequel tous nos efforts sont récompensés, l’EHT Dx14
pour le cancer du sein, vient de réussir sa seconde phase de validation clinique et va maintenant
pouvoir être introduit, en investigation clinique, dans les principaux centres de cancérologie. Je
suis satisfait car nous exécutons notre stratégie, avec une vision claire et ambitieuse, celle de
devenir un acteur clé de la médecine personnalisée ».
Chiffres-clés
30 juin 2011
(millions EUR)
30 juin 2010
(millions EUR)
Total des produits 2,4 5,5
Dépenses de R&D 4,2 4,1
Frais marketing et commerciaux 0,9 0,7
Frais généraux et administratifs 2,0 2,4
Résultat opérationnel (4,7) (1,7)
Résultat net (4,6) (1,1)
Consommation de trésorerie par les
opérations
4,7 2,3
Niveau de trésorerie au 30 juin 20,6 29,52/9
Résultat opérationnel
Les revenus consolidés pour la première moitié de 2011 se sont élevés à € 2,4 millions, en baisse
de 56% par rapport aux € 5,5 millions reconnus sur la même période en 2010. Ces revenus
correspondent essentiellement à des produits de R&D reçus dans le cadre du partenariat avec
Allergan. En 2010, un revenu non récurrent lié au versement de $4 millions (environ € 3 millions)
effectué par Allergan et provenant de la cession des droits pour AGN/EHT 0001 à Bristol-Myers
Squibb, avait été enregistré. En excluant ce revenu non récurrent, les produits de R&D du premier
semestre 2011 restent inchangés par rapport à la même période en 2010.
Les dépenses de recherche et développement pour le premier semestre de 2011 sont restées
stables à € 4,2 millions contre € 4,1 millions en 2010. Cette stabilité reflète la continuité des
programmes de R&D entre 2010 et 2011, en particulier dans le cadre du marquage CE
d’AclarusDx®, de la validation d’EHT Dx14 dans le diagnostic, et des travaux de recherche
effectués pour le compte d’Allergan.
Les frais de marketing et ventes ont augmenté pour atteindre € 0,9 million par rapport à € 0,7
million en 2010 du fait des efforts de marketing plus importants liés à l’introduction d’AclarusDx™
en France.
Les frais généraux et administratifs ont diminué de 17% à € 2 millions pour le premier semestre
2011.
Au total, les dépenses opérationnelles d’Exonhit sont restées stables à € 7,1 millions sur le premier
semestre 2011 contre € 7,2 millions au premier semestre 2010.
En conséquence, la perte opérationnelle de la Société ressort à € 4,7 millions sur le premier
semestre de 2011, contre € 1,7 million sur la même période, il y a un an.
L’effet combiné des produits et charges financières cumulés aux gains et pertes de change fait
ressortir au cours du premier semestre 2011 une charge de € 0,6 million contre une charge de €
0,1 million sur la même période en 2010. La hausse de l’euro par rapport au dollar US au cours du
semestre a généré une perte de change contre un gain lié à la baisse de l’euro sur la même
période en 2010.
Le Crédit d’Impôt Recherche est estimé à € 0,6 million pour le premier semestre 2011, contre € 0,7
million en 2010.
En conséquence, les pertes nettes consolidées de la Société ressortent à € 4,6 millions sur la
première moitié de 2011, contre € 1,1 million sur la même période en 2010.
Bilan
A la fin du premier semestre 2011, la trésorerie de la Société s’élevait à € 20,6 millions, contre €
25,6 millions à la fin de 2010. La trésorerie de la Société n’est investie que dans des fonds de
grande qualité, dont la liquidité est raisonnablement garantie.
Au 30 juin 2011, le montant des capitaux propres a diminué à € 14,4 millions, par rapport à € 19,2
millions au 31 décembre 2010, reflétant ainsi le résultat net consolidé constaté au cours du premier
semestre 2011.
Le 8 novembre 2011, les obligations convertibles émises par la Société en 2006 et encore en
circulation arrivent à maturité. Le montant total du remboursement de € 7,8 million qui sera effectué
à cette date correspond au montant total des Fonds non remboursables et assimilés auquel
s’ajoute la prime de remboursement de € 1,3 million qui avait été inscrite en 2010 en provision pour
risques et charges.3/9
Au 30 juin 2011, le montant de ces provisions pour risques et charges a augmenté de € 0,3 million
par rapport au 31 décembre 2010. Cette augmentation reflète principalement une nouvelle
provision de € 0,2 million correspondant aux frais liés à la réorganisation de la filiale américaine de
la Société entreprise dans le cadre de la nouvelle stratégie engagée depuis le début de l’année
2011.
Perspectives financières
Depuis le début de l’année, Exonhit a entrepris une revue systématique de l’utilisation de ses
ressources humaines et financières pour la rendre plus performante et adapter ses ressources à
sa stratégie en Médecine Personnalisée.
• Réorganisation
Afin de renforcer l’efficacité de ses programmes de recherche et développement, la Société a
entrepris d’en optimiser l’organisation. Dans ce cadre, les activités de R&D pratiquées aux EtatsUnis ont été recentrées dans les unités parisiennes de la Société, et le laboratoire de Gaithersburg
dans le Maryland a été fermé en juillet 2011. Ainsi la filiale américaine de la Société va désormais
se consacrer essentiellement à la commercialisation d’AclarusDx® pour la recherche clinique
(RUO), et à la bioinformatique. Au-delà d’une optimisation du fonctionnement qui maintient
l’excellence des équipes scientifiques, cette structure allégée permet également de réduire les
coûts de la filiale américaine.
• Loi TEPA
Pour permettre à ses actionnaires de bénéficier du mécanisme de défiscalisation de l’ISF dans le
cadre de la loi TEPA, Exonhit a renouvelé l’opération de souscription qui avait déjà été proposée
en juin 2010. Au cours du mois de juillet 2011 la Société a ainsi réalisé une augmentation de
capital réservée aux souscripteurs souhaitant bénéficier de la loi ISF-TEPA avec l’émission
correspondante de 782.718 actions nouvelles pour un montant total de € 1,5 millions. Ces fonds
viennent renforcer les moyens dont la Société dispose pour mener à bien sa stratégie.
• Obligations Convertibles
Le 8 novembre 2011, la Société procédera au remboursement total des obligations convertibles qui
avaient été émises en 2006 et restent encore en circulation. Exonhit maintient son projet de
refinancer ce remboursement afin de conserver une trésorerie adéquate pour poursuivre ses
objectifs stratégiques.
Composition des organes de direction et de surveillance
Le 7 septembre 2011, Exonhit a annoncé la nomination d’Isabelle Barber, Vice-présidente
exécutive en charge de l’activité diagnostique, en tant que membre du Directoire. Cette décision
prise par le Conseil de surveillance du 28 juillet 2011 a pris effet immédiatement.
Exonhit annonce également que Monsieur Frédéric Desdouits, membre du Conseil de surveillance,
a décidé de quitter ses fonctions à la suite d’un changement de situation professionnelle
incompatible avec son mandat de membre du Conseil de surveillance. Cette décision a pris effet le
1
er
septembre 2011.4/9
Atteinte des objectifs annoncés sur les produits depuis le début de l’année
• Marquage CE d’AclarusDx®
AclarusDx® est un test sanguin d’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer (MA). Cette
signature moléculaire de la MA est destinée à être utilisée en association avec les examens
standards que les cliniciens pratiquent habituellement pour diagnostiquer la maladie. Exonhit a
obtenu le marquage CE de ce test au mois de mars 2011, et travaille activement à l’introduction
d’AclarusDx® auprès des Centres Mémoire de Ressource et de Recherche (CMRR), avec le
soutien d’un Comité Scientifique réunissant des experts français de renom et présidé par le
Professeur Françoise Forette. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce test sur le marché français
puis dans d’autres marchés européens, Almac Diagnostics, chez qui la technologie nécessaire a
été transférée, servira de Laboratoire de Référence et sera le seul laboratoire habilité à analyser
les échantillons sanguins avec AclarusDx®.
• Succès de la validation clinique d’EHT Dx14
EHT Dx14 est une signature moléculaire pour le diagnostic du cancer du sein. Il a été développé
grâce à la biopuce hGWSA d’Exonhit, et ses droits ont été acquis en mai 2009 auprès de l’Institut
Gustave Roussy, un des plus grands centres français anti-cancer. Face à un kyste suspect
découvert à la mammographie, le test EHT Dx14 permet l’analyse d’échantillons prélevés par
ponction à l’aiguille fine (cytoponction) dans les cas où l’analyse standard ne permet pas de
conclure. En tenant compte de la fréquence dans la population globale du nombre de patientes
pour qui la cytoponction ne permet pas de poser le diagnostic, la performance globale ajustée
d’EHT Dx14 est de 93,4%, avec une spécificité de 90,7% et une sensibilité de 96,1%. Cette
performance supérieure à 90% sur la population globale de cytoponctions réalisées à l’Institut
Gustave Roussy, confirme la capacité de la technologie propriétaire d’Exonhit à mettre au point un
test de performance excellente.
• Collaboration avec Allergan : démarrage d’un essai clinique de phase II pour EHT/AGN
0001 par Bristol-Myers Squibb
EHT/AGN 0001, le composé le plus avancé du programme de collaboration avec Allergan, ainsi
que EHT/AGN 0002 et ses composés associés avaient été licenciés par Allergan à Bristol-Myers
Squibb (BMS) en mars 2010. Au cours du premier semestre 2011, BMS a démarré un essai
clinique de phase II d’EHT/AGN 0001 pour le traitement des douleurs neuropathiques. Au cours du
développement clinique de ce produit et lors de son enregistrement, Exonhit recevra des
paiements d‘étape pour un montant total de 32 millions de dollars en cas de succès. Lors de la
commercialisation du produit, la Société recevra également des redevances sur les ventes.
• Statut des collaborations
Les travaux de développement d’EHT/AGN 0003, produit propriétaire d’Exonhit ajouté dans la
collaboration avec Allergan en 2010, continuent ainsi que des travaux complémentaires de
recherche préclinique dans les domaines de l’ophtalmologie, la neurodégénérescence et la
douleur.
La collaboration avec bioMérieux, pour la mise au point de biomarqueurs sanguins du cancer de la
prostate est également toujours en cours. Elle se poursuivra au-delà du 9 Octobre 2011, date
d'échéance du contrat principal de collaboration.5/9
Devenir un acteur de premier plan dans le domaine de la médecine personnalisée
Le plan de mise en œuvre de la stratégie d’Exonhit en Médecine Personnalisée comporte quatre
étapes clés qui se résument ainsi :
• Démonstration du potentiel de la technologie d’ExonHit
La technologie propriétaire GWSA d’Exonhit a déjà amplement démontré son potentiel en tant
qu’outil de développement de produits thérapeutiques et diagnostiques. Dans le cadre du
partenariat avec Allergan, la technologie de la société a permis l’élaboration et le développement
de la molécule EHT/AGN 0001, actuellement en phase II de développement clinique chez BMS.
Les deux tests de diagnostic, AclarusDx® et EHT Dx14 ont également été développés avec la
biopuce hGWSA.
• Développer et commercialiser un diagnostic
Avec AclarusDx®, Exonhit a démontré son aptitude à mener à bien un programme de
développement d’un test de diagnostic, à en obtenir l’approbation réglementaire avec le marquage
CE, et à l’introduire en France dans les principales consultations mémoires. La Société met en
œuvre actuellement les étapes nécessaires à l’adoption du produit telles que la réalisation d’une
étude clinique observationnelle en vie réelle et la participation à d’autres études qui permettent
d’en démontrer l’utilité clinique.
• Collaborations pour le développement de biomarqueurs et diagnostics compagnons
La confirmation de la valeur de la technologie et de la capacité à mettre au point des produits,
passe par la mise en œuvre de collaborations qui permettront également de constituer le socle du
futur portefeuille de produits d’Exonhit en Médecine Personnalisée. La Société travaille
actuellement à la mise en place d’un ambitieux programme de partenariats et collaborations.
• Mise sur le marché d’un premier diagnostic compagnon
L’étape ultime, confirmant la position d’acteur clé de la Médecine Personnalisée, est la mise sur le
marché de tests de diagnostic compagnon. Exonhit prépare dès à présent les bases d’un tel
programme.
Perspectives pour le deuxième semestre 2011
• Démarrage en France de l’étude clinique en vie réelle pour AclarusDx®
En étroite collaboration avec les principaux spécialistes français de la Maladie d’Alzheimer, Exonhit
achève les travaux de mise en place d’une étude ayant pour objectif la collecte de données en vie
réelle permettant de définir la place d’AclarusDx® dans le processus de diagnostic actuel des
Consultations Mémoire. Cette étude portera sur 600 patients recrutés dans environ 40 centres et
qui présentent des troubles cognitifs ou se plaignent de perte de mémoire. Avec un suivi sur 12
mois, l’objectif principal de l’étude sera d’étudier la prévalence de positivité d’AclarusDx® chez les
patients diagnostiqués Alzheimer. Cette étude permettra également de rechercher comment
combiner le résultat du test AclarusDx® à un ou plusieurs paramètres collectés lors des visites des
patients pour faciliter le diagnostic de la maladie d’Alzheimer.
• Démarrage d’une étude pilote pour AclarusDx® aux Etats-Unis
Dans la perspective d’une future mise sur le marché américain d’AclarusDx®, la Société va y initier
une étude clinique pilote portant sur 160 patients américains présentant des troubles de la
mémoire et adressés à un centre américain de référence pour évaluation diagnostique. L’objectif
principal sera d’évaluer la performance d’AclarusDx® dans l’identification de la maladie 6/9
d’Alzheimer dans cette population d’étude. Les données recueillies serviront à définir l’utilité
clinique du test aux Etats-Unis et son positionnement dans le processus diagnostique. Cette étude
sera réalisée avec le Professeur Jeff Cummings, spécialiste renommé de la maladie d’Alzheimer
aux Etats-Unis (Cleveland Clinic, Las Vegas) et membre du conseil scientifique Alzheimer de la
Société.
• Poursuite des efforts engagés sur EHT 0202 et EHT Dx14
La Société maintient ses objectifs pour EHT 0202, son candidat médicament dans la maladie
d’Alzheimer. Les résultats de l’étude clinique de phase IIa plaidant en faveur du passage en Phase
IIb, Exonhit recherche activement des solutions pour poursuivre le développement de ce produit.
La Société poursuit également ses activités sur EHT Dx14 avec la constitution d’un comité
scientifique rassemblant différents acteurs de la prise en charge du cancer du sein, notamment des
cancérologues, des radiologues et des anatomopathologistes.
A propos d'Exonhit
Exonhit (Alternext : ALETH) est une société de biotechnologie axée sur la médecine personnalisée
qui développe des produits thérapeutiques et diagnostiques ciblés et innovants, dans l’oncologie et
la maladie d’Alzheimer. La Société a une stratégie de développement équilibrée, avec des
programmes de recherche internes et des collaborations stratégiques, notamment avec Allergan.
Exonhit est basée à Paris et a une filiale américaine à Gaithersburg dans le Maryland. La Société
est cotée sur le marché NYSE Alternext à Paris et fait partie de l’indice NYSE Alternext OSEO
Innovation. Pour toute information complémentaire, visitez le site : http://www.exonhit.com.
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Ce communiqué comporte des éléments non factuels, notamment et de façon non exclusive,
certaines affirmations concernant des résultats à venir et d'autres événements futurs. Ces
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par des différences significatives au titre des résultats, de la rentabilité et des événements prévus.
En outre, Exonhit, ses actionnaires et ses affiliés, administrateurs, dirigeants, conseils et salariés
respectifs n'ont pas vérifié l'exactitude des, et ne font aucune déclaration ou garantie sur, les
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ces données statistiques et informations prévisionnelles ne sont utilisées dans ce communiqué
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Enfin, le présent communiqué peut être rédigé en langue français et en langue anglaise. En cas de
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Contact Médias & Investisseurs
Hervé Duchesne de Lamotte, CFO
+33 1 53 94 52 49
herve.delamotte@exonhit.com7/9
EXONHIT S.A.
COMPTES DE RESULTAT CONSOLIDES
(montants en milliers d'euro sauf nombre d'actions et données par action)
*non audités
Semestre clos
le 30 juin 2011
6 mois*
Semestre clos
le 30 juin 2010
6 mois*
Exercice clos le
31 décembre 2010
12 mois
Produits de Recherche et Développement 2 430 5 412
8 077
Autres produits 5 62 94
Subventions de Recherche et Développement 3 247
Total des produits 2 438 5 474
8 418
Dépenses de recherche et développement ( 4 182) ( 4 080)
(8 480)
Frais marketing et commerciaux (850) (703)
(1 334)
Frais généraux et administratifs
(2 059) (2 402)
(5 578)
Total dépenses opérationnelles
(7 091)
(7 185)
(15 392)
Résultat opérationnel (4 653) (1 711)
(6 974)
Charges financières (117) (1 371) (2 230)
Produits financiers 107 153
271
Gain (perte) de change - net (555) 1 118
(144)
Résultat avant impôts
(5 217)
(1 812)
(9 077)
Produits (charges) d'impôts 617 722
1 329
Résultat net (4 601) (1 090)
(7 748)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 33 325 287
32 838 630
33 082 489
Résultat net de base par action (0,14) (0,03)
(0,23)
Résultat net par action (dilué) (0,14) (0,03) (0,23)8/9
EXONHIT S.A.
BILANS CONSOLIDES
*non audités (en milliers d'euro)
ACTIF 30 juin 2011* 31 décembre 2010
Immobilisations incorporelles, nettes 53 142
Immobilisations corporelles, nettes 1 025 1 282
Autres actifs à long terme 374 347
Total des actifs à long terme 1 452 1 772
Créances clients et subventions à recevoir 1 145 1 173
Autres actifs à court terme 3 523 2 710
Disponibilités et valeurs mobilières de placement 20 571 25 607
Total actif à court terme 25 239 29 490
TOTAL ACTIF 26 691 31 261
PASSIF
Capital social 533 533
Prime d'émission 95 431 95 432
Réserves et résultat consolidé (82 401) (77 801)
Autres 810 1 027
Capitaux propres 14 374 19 191
Obligations convertibles 6 522 6 522
Provisions pour risques et charges 1 826 1 534
Dettes à long terme, part à plus d'un an 6 15
Produits constatés d'avance, part à plus d'un an - -
Total dettes à long terme 6 15
Dettes à long terme, part à moins d'un an 220 107
Dettes de crédit-bail, part à moins d'un an 17 66
Fournisseurs et comptes rattachés 1 056 904
Dettes fiscales et sociales 1 608 1 736
Autres dettes à court terme 1 062 1 185
Total dettes à court terme 3 962 3 999
TOTAL PASSIF 26 691 31 2619/9
lundi 12 septembre 2011
mardi 15 mars 2011
ExonHit annonce le marquage CE d’AclarusDx®
ExonHit Therapeutics (Paris:ALEHT) annonce le marquage CE d‘AclarusDx®, son test sanguin d’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Ce marquage donne à AclarusDx® le statut de Diagnostic In Vitro (DIV). C’est une étape indispensable dans le cycle de vie du test.
L’obtention du marquage va permettre à ExonHit de mettre, à partir de début avril 2011, AclarusDx® à la disposition des Centres Mémoire. ExonHit mettra en place, en 2011, en étroite collaboration avec les principaux spécialistes de la Maladie d’Alzheimer, une étude en conditions réelles avec pour objectif la collecte de données en vraie vie permettant de définir la place d’AclarusDx® dans le processus de diagnostic actuel de ces centres.
« Cette collaboration avec les experts français de la maladie d’Alzheimer est essentielle pour comprendre le rôle que pourrait jouer AclarusDx® dans le diagnostic précoce de la maladie», a déclaré le Dr Loïc Maurel.
Depuis fin 2009, AclarusDx® est évalué en recherche clinique, avec pour objectif d’évaluer, sur 3 ans, l’efficacité d’une intervention pharmacologique (acides gras omega-3), d’une intervention « multidomaine » isolée (nutrition, exercice physique, stimulation cognitive, activités sociales) sur l’évolution des fonctions cognitives des personnes âgées fragiles de 70 ans et plus. ExonHit s’est associé au CHU de Toulouse, promoteur de l’essai, et à l’Institut de Recherche Pierre Fabre afin d’évaluer l’intérêt du test et potentiellement d’autres signatures transcriptomiques, dans l’identification précoce de sujets âgés fragiles progressant vers la maladie d’Alzheimer.
AclarusDx® repose sur l’analyse comparée du transcriptome de patients atteints de la MA avec celui de sujets sains. Il a été développé en identifiant une signature rassemblant des biomarqueurs liés à plus de 130 gènes dont certains en particulier impliqués dans les mécanismes inflammatoires et immunitaires observés au cours de la MA. Performance du test : une sensibilité de 81% et une spécificité de 67%.
L’obtention du marquage va permettre à ExonHit de mettre, à partir de début avril 2011, AclarusDx® à la disposition des Centres Mémoire. ExonHit mettra en place, en 2011, en étroite collaboration avec les principaux spécialistes de la Maladie d’Alzheimer, une étude en conditions réelles avec pour objectif la collecte de données en vraie vie permettant de définir la place d’AclarusDx® dans le processus de diagnostic actuel de ces centres.
« Cette collaboration avec les experts français de la maladie d’Alzheimer est essentielle pour comprendre le rôle que pourrait jouer AclarusDx® dans le diagnostic précoce de la maladie», a déclaré le Dr Loïc Maurel.
Depuis fin 2009, AclarusDx® est évalué en recherche clinique, avec pour objectif d’évaluer, sur 3 ans, l’efficacité d’une intervention pharmacologique (acides gras omega-3), d’une intervention « multidomaine » isolée (nutrition, exercice physique, stimulation cognitive, activités sociales) sur l’évolution des fonctions cognitives des personnes âgées fragiles de 70 ans et plus. ExonHit s’est associé au CHU de Toulouse, promoteur de l’essai, et à l’Institut de Recherche Pierre Fabre afin d’évaluer l’intérêt du test et potentiellement d’autres signatures transcriptomiques, dans l’identification précoce de sujets âgés fragiles progressant vers la maladie d’Alzheimer.
AclarusDx® repose sur l’analyse comparée du transcriptome de patients atteints de la MA avec celui de sujets sains. Il a été développé en identifiant une signature rassemblant des biomarqueurs liés à plus de 130 gènes dont certains en particulier impliqués dans les mécanismes inflammatoires et immunitaires observés au cours de la MA. Performance du test : une sensibilité de 81% et une spécificité de 67%.
mercredi 19 mai 2010
Financement des biotechnologies en France.
"En France, le financement des biotechnologies vit un tournant. Face à des capital-risqueurs refroidis par la crise qui hésitent plus que jamais à prendre des risques, la Bourse de Paris a pris le relais financier.
Après une période noire due à la crise, le financement des biotechnologies tricolores a repris des couleurs en ce printemps. Fin avril, trois nouvelles sociétés, Neovacs, AB Science et Deinove (lire « Les Echos » du 7 mai 2010) ont réussi à rouvrir la fenêtre boursière, restée hermétiquement fermée au secteur pendant dix-huit mois. Même si ces introductions se sont révélées plus délicates que prévu, l'essentiel est d'avoir redonné une bouffée d'espoir à une industrie des sciences de la vie désertée par les capital-risqueurs. Selon le panorama annuel de France Biotech, le flux de fonds privés accuse une chute libre, plongeant de 180 millions d'euros en 2007 à 65 millions d'euros en 2009, son plus bas niveau depuis dix ans.
Dans ce contexte, la Bourse de Paris a pris le relais, devenant l'an dernier comme en 2007 la première source de financement de cette industrie avec près de 170 millions d'euros de levées secondaires entre NicOx (100 millions d'euros), Innate Pharma (24,3 millions d'euros), Cellectis (22 millions d'euros), ExonHit Therapeutics (17 millions d'euros), Hybrigenics (2,8 millions d'euros) et Ipsogen (2,5 millions d'euros). Comme le confirme Cédric Moreau, analyste chez Natixis, « la France a animé le secteur des biotechnologies en Europe entre 2005 et 2010, récupérant son retard par rapport à la Grande-Bretagne et à l'Allemagne ».
La prudence reste de mise
Pour l'instant, 2010 continue sur sa lancée. Dans quelques jours, Transgene devrait clôturer le 25 mai son augmentation de capital de 152 millions d'euros, souscrite à hauteur de 55,2 % par son actionnaire majoritaire, l'Institut Mérieux, qui va lui donner les moyens d'achever sa métamorphose en société biopharmaceutique intégrée et rentable à l'horizon 2015. Hier, ExonHit a lancé une augmentation de capital réservée de 1,5 million d'euros, éligible à la loi Tepa. Mais pas d'emballement, la prudence reste de mise. Comme le rappellent les sévères turbulences boursières que traverse NicOx depuis une semaine, en raison de l'incertitude pesant sur l'approbation par la Food and Drug Administration du Naproxcinod, le premier d'une nouvelle classe d'anti-inflammatoires, dédié au soulagement des signes et des symptômes de l'arthrose. Habituée aux coups durs de la Bourse, la société a perdu les deux-tiers de sa capitalisation depuis dix jours. Certes, depuis la réunion fatidique du 12 mai, NicOx doit clarifier des points essentiels avec les autorités de santé américaines. Mais cet aléa n'est-il pas monnaie courante dans la vie d'une entreprise ou d'un laboratoire pharmaceutiques ? Quoi qu'il advienne, il n'est certainement pas nécessaire de jouer les Cassandre avant même que la FDA n'ait rendu son avis définitif, le 24 juillet prochain.
Si ce n'est à vouloir donner un coup de frein à l'ensemble de la biotechnologie française qui n'en a vraiment pas besoin. A tort ou à raison, « la pénalité pour avoir déçu les marchés est incroyablement dure et brutale. Parfois, on se dit qu'il vaut mieux rester privé », souligne Antoine Papiernik, partenaire associé de Sofinnova Partners, qui a néanmoins plusieurs sociétés en portefeuille candidates à une IPO (« international public offering ») avant la fin 2010. A l'actif de ce capital-risqueur averti, l'entrée de la société belge Movetis sur Euronext Bruxelles en décembre dernier, avec près de 100 millions d'euros levés. « Nous travaillons à peaufiner le profil de nos sociétés pour leur donner le maximum de chances de réussir et d'avoir un parcours boursier de qualité », insiste-t-il.
Sévère asthénie
La prochaine introduction de Carmat, qui s'est décidée le 28 avril et qui espère lever 15 millions d'euros sur Alternext vers la mi-juin, devrait redonner du baume au coeur du secteur. La bioprothèse cardiaque totalement implantable la plus avancée au monde est le projet emblématique s'il en est, susceptible d'emballer les investisseurs individuels désireux de soutenir une aventure industrielle extraordinaire (lire ci-dessous). Après Neovacs et Deinove, Carmat sera la troisième société portée en Bourse en l'espace de deux mois par Truffle Capital, qui va, comme pour les deux premières, participer à cette opération (lire ci-dessous). Un exemple à suivre selon Jean-Emmanuel Vernay, associé gérant d'Invest Securities. « Le jour où les investisseurs du capital-risque français auront compris que la Bourse n'est pas là pour récupérer les dossiers dont ils n'arrivent pas à sortir, on aura fait un grand pas vers la maturité de cette industrie. » En d'autres termes, l'IPO n'est plus une sortie pure et simple, mais un relais de financement supplémentaire. « C'est l'enjeu de la période actuelle. La France n'est pas loin d'avoir quelques champions qui tireront enfin le secteur et on peut être optimiste à moyen terme », estime-t-il.
Si la situation boursière est en voie de consolidation, il faut à tout prix remédier à la sévère asthénie dont souffre le financement privé avant que les dégâts ne soient irréversibles pour des dizaines de start-up en mal de fonds. Même si ce n'est pas la première fois, on ne peut que déplorer la liquidation de Diatos, société spécialisée en oncologie, que ses investisseurs ont finalement lâché l'an dernier, après l'avoir sauvé en 2007 à la suite de sa tentative avortée d'IPO, alors qu'ils avaient tout de même injecté globalement 55 millions d'euros depuis sa création en 1999 !
Prendre de vrais risques
Comment sortir de l'ornière financière ? Pour l'instant, le frémissement boursier ne semble pas suffisant pour débloquer la chaîne du financement de l'industrie française des biotechnologies. « Je ne vois pas, dès à présent, de raison tangible de relance de la machine de l'investissement privé. Hormis la classique difficulté à financer l'amorçage se pose maintenant de façon aiguë un problème à un stade plus avancé, au niveau du troisième tour de table et au-delà, ce qui n'était pas prévu initialement », souligne Philippe Guinot, directeur des investissements en sciences de la vie de Crédit Agricole Private Equity. « Nous commençons à souffrir de la désertification du secteur par les capital-risqueurs pour asseoir des syndications », prévient-il.
Fort heureusement, le Fonds stratégique d'investissement, détenu à 51 % par la CDC et 49 % par l'Etat, a commencé à prendre le relais, ces derniers mois, en investissant directement (NicOx, Innate Pharma) ou via InnoBio. Lancé en octobre dernier, ce fonds public-privé dédié aux biotechnologies est doté de 140 millions d'euros souscrits à 37 % par le FSI et les principaux laboratoires pharmaceutiques mondiaux implantés en France (Sanofi-Aventis, GSK, Roche, Novartis, Pfizer, Lilly…). Les start-up Adocia et Genticel en sont les premières bénéficiaires. Pour relancer durablement la mécanique financière, le seul moyen est de reprendre enfin de vrais risques en France."
Chantal HOUZELLE, Les Echos
Après une période noire due à la crise, le financement des biotechnologies tricolores a repris des couleurs en ce printemps. Fin avril, trois nouvelles sociétés, Neovacs, AB Science et Deinove (lire « Les Echos » du 7 mai 2010) ont réussi à rouvrir la fenêtre boursière, restée hermétiquement fermée au secteur pendant dix-huit mois. Même si ces introductions se sont révélées plus délicates que prévu, l'essentiel est d'avoir redonné une bouffée d'espoir à une industrie des sciences de la vie désertée par les capital-risqueurs. Selon le panorama annuel de France Biotech, le flux de fonds privés accuse une chute libre, plongeant de 180 millions d'euros en 2007 à 65 millions d'euros en 2009, son plus bas niveau depuis dix ans.
Dans ce contexte, la Bourse de Paris a pris le relais, devenant l'an dernier comme en 2007 la première source de financement de cette industrie avec près de 170 millions d'euros de levées secondaires entre NicOx (100 millions d'euros), Innate Pharma (24,3 millions d'euros), Cellectis (22 millions d'euros), ExonHit Therapeutics (17 millions d'euros), Hybrigenics (2,8 millions d'euros) et Ipsogen (2,5 millions d'euros). Comme le confirme Cédric Moreau, analyste chez Natixis, « la France a animé le secteur des biotechnologies en Europe entre 2005 et 2010, récupérant son retard par rapport à la Grande-Bretagne et à l'Allemagne ».
La prudence reste de mise
Pour l'instant, 2010 continue sur sa lancée. Dans quelques jours, Transgene devrait clôturer le 25 mai son augmentation de capital de 152 millions d'euros, souscrite à hauteur de 55,2 % par son actionnaire majoritaire, l'Institut Mérieux, qui va lui donner les moyens d'achever sa métamorphose en société biopharmaceutique intégrée et rentable à l'horizon 2015. Hier, ExonHit a lancé une augmentation de capital réservée de 1,5 million d'euros, éligible à la loi Tepa. Mais pas d'emballement, la prudence reste de mise. Comme le rappellent les sévères turbulences boursières que traverse NicOx depuis une semaine, en raison de l'incertitude pesant sur l'approbation par la Food and Drug Administration du Naproxcinod, le premier d'une nouvelle classe d'anti-inflammatoires, dédié au soulagement des signes et des symptômes de l'arthrose. Habituée aux coups durs de la Bourse, la société a perdu les deux-tiers de sa capitalisation depuis dix jours. Certes, depuis la réunion fatidique du 12 mai, NicOx doit clarifier des points essentiels avec les autorités de santé américaines. Mais cet aléa n'est-il pas monnaie courante dans la vie d'une entreprise ou d'un laboratoire pharmaceutiques ? Quoi qu'il advienne, il n'est certainement pas nécessaire de jouer les Cassandre avant même que la FDA n'ait rendu son avis définitif, le 24 juillet prochain.
Si ce n'est à vouloir donner un coup de frein à l'ensemble de la biotechnologie française qui n'en a vraiment pas besoin. A tort ou à raison, « la pénalité pour avoir déçu les marchés est incroyablement dure et brutale. Parfois, on se dit qu'il vaut mieux rester privé », souligne Antoine Papiernik, partenaire associé de Sofinnova Partners, qui a néanmoins plusieurs sociétés en portefeuille candidates à une IPO (« international public offering ») avant la fin 2010. A l'actif de ce capital-risqueur averti, l'entrée de la société belge Movetis sur Euronext Bruxelles en décembre dernier, avec près de 100 millions d'euros levés. « Nous travaillons à peaufiner le profil de nos sociétés pour leur donner le maximum de chances de réussir et d'avoir un parcours boursier de qualité », insiste-t-il.
Sévère asthénie
La prochaine introduction de Carmat, qui s'est décidée le 28 avril et qui espère lever 15 millions d'euros sur Alternext vers la mi-juin, devrait redonner du baume au coeur du secteur. La bioprothèse cardiaque totalement implantable la plus avancée au monde est le projet emblématique s'il en est, susceptible d'emballer les investisseurs individuels désireux de soutenir une aventure industrielle extraordinaire (lire ci-dessous). Après Neovacs et Deinove, Carmat sera la troisième société portée en Bourse en l'espace de deux mois par Truffle Capital, qui va, comme pour les deux premières, participer à cette opération (lire ci-dessous). Un exemple à suivre selon Jean-Emmanuel Vernay, associé gérant d'Invest Securities. « Le jour où les investisseurs du capital-risque français auront compris que la Bourse n'est pas là pour récupérer les dossiers dont ils n'arrivent pas à sortir, on aura fait un grand pas vers la maturité de cette industrie. » En d'autres termes, l'IPO n'est plus une sortie pure et simple, mais un relais de financement supplémentaire. « C'est l'enjeu de la période actuelle. La France n'est pas loin d'avoir quelques champions qui tireront enfin le secteur et on peut être optimiste à moyen terme », estime-t-il.
Si la situation boursière est en voie de consolidation, il faut à tout prix remédier à la sévère asthénie dont souffre le financement privé avant que les dégâts ne soient irréversibles pour des dizaines de start-up en mal de fonds. Même si ce n'est pas la première fois, on ne peut que déplorer la liquidation de Diatos, société spécialisée en oncologie, que ses investisseurs ont finalement lâché l'an dernier, après l'avoir sauvé en 2007 à la suite de sa tentative avortée d'IPO, alors qu'ils avaient tout de même injecté globalement 55 millions d'euros depuis sa création en 1999 !
Prendre de vrais risques
Comment sortir de l'ornière financière ? Pour l'instant, le frémissement boursier ne semble pas suffisant pour débloquer la chaîne du financement de l'industrie française des biotechnologies. « Je ne vois pas, dès à présent, de raison tangible de relance de la machine de l'investissement privé. Hormis la classique difficulté à financer l'amorçage se pose maintenant de façon aiguë un problème à un stade plus avancé, au niveau du troisième tour de table et au-delà, ce qui n'était pas prévu initialement », souligne Philippe Guinot, directeur des investissements en sciences de la vie de Crédit Agricole Private Equity. « Nous commençons à souffrir de la désertification du secteur par les capital-risqueurs pour asseoir des syndications », prévient-il.
Fort heureusement, le Fonds stratégique d'investissement, détenu à 51 % par la CDC et 49 % par l'Etat, a commencé à prendre le relais, ces derniers mois, en investissant directement (NicOx, Innate Pharma) ou via InnoBio. Lancé en octobre dernier, ce fonds public-privé dédié aux biotechnologies est doté de 140 millions d'euros souscrits à 37 % par le FSI et les principaux laboratoires pharmaceutiques mondiaux implantés en France (Sanofi-Aventis, GSK, Roche, Novartis, Pfizer, Lilly…). Les start-up Adocia et Genticel en sont les premières bénéficiaires. Pour relancer durablement la mécanique financière, le seul moyen est de reprendre enfin de vrais risques en France."
Chantal HOUZELLE, Les Echos
jeudi 29 avril 2010
Ruée vers la biotechnologie
Pourquoi assiste-t-on à une véritable ruée des entreprises de biotechnologies vers la Bourse, valeurs refuge en cas de crise, et sur Alternext en particulier ? Réponses :
* L'association France Biotech, qui présente 2009 comme la plus mauvaise des cinq dernières années pour le capital-risque dans le secteur en France.
* La flexibilité d'Alternext, seul marché à admettre des sociétés alors qu'elles ne sont pas rentables et risquent de ne pas l'être avant 2015. L'introduction sur Alternext est une option intéressante pour ces jeunes entreprises en mal de capital-risqueurs.
* L'association France Biotech, qui présente 2009 comme la plus mauvaise des cinq dernières années pour le capital-risque dans le secteur en France.
* La flexibilité d'Alternext, seul marché à admettre des sociétés alors qu'elles ne sont pas rentables et risquent de ne pas l'être avant 2015. L'introduction sur Alternext est une option intéressante pour ces jeunes entreprises en mal de capital-risqueurs.
lundi 26 avril 2010
Aleht acquiert RedPath
Aleht réalise la première acquisition de son histoire.
* Acquisition d'une société dans le diagnostic moléculaire des cancers, commercialisant des produits avec un fort potentiel de croissance, pour
accélérer le développement d'ExonHit aux USA
* RedPath apporte aussi un laboratoire, « CLIA », une équipe de direction
expérimentée, une expertise réglementaire et en matière de remboursement, ainsi qu'une force de vente établie
* Complémentarité entre la plateforme ADN de RedPath et la plateforme ARN
d'ExonHit
Aleht a finalisé un accord en vue d`acquérir RedPath Integrated Pathology, Inc., («
RedPath ») une société à capitaux privés spécialisée dans le diagnostic
moléculaire des cancers.
Basée à Pittsburgh en Pennsylvanie, RedPath possède une plateforme technologique unique fondée sur l'ADN, PathFinderTG, qui fournit des informations permettant un diagnostic personnalisé et une décision de traitement clinique adaptée à chaque patient. Ce puissant outil analytique améliore la précision du diagnostic dans les cas difficiles où les pathologies cancéreuses ou précancéreuses ne peuvent être caractérisées par un examen anatomo-pathologique conventionnel.
RedPath a su développer, commercialiser avec succès, et obtenir le remboursement
d`un test sophistiqué de diagnostic moléculaire, PathFinderTG pour le cancer du
pancréas. Un deuxième test capable de distinguer les tumeurs primaires des
métastases est en cours de lancement. Le portefeuille de la société comprend
également deux tests en phase finale de développement et plusieurs programmes en
début de développement dans le domaine de l`oncologie.
« L'acquisition de RedPath représente une étape clé dans la stratégie d'ExonHit
qui vise à devenir un acteur global majeur dans le secteur du diagnostic
moléculaire. Cette opération renforcera notre présence aux Etats-Unis, le marché
américain représentant 55% du marché mondial du diagnostic moléculaire évalué à
plusieurs milliards de dollars, » déclare le Loïc Maurel. « RedPath apporte une complémentarité à la fois en terme de stratégie et d`activité avec ExonHit. Cette avancée stratégique donnera une nouvelle dimension à ExonHit, avec une offre innovante dans le domaine du cancer, le segment du diagnostic moléculaire ayant la plus forte croissance. »
« Combiner les technologies, le savoir-faire et les ressources respectives d'ExonHit et de RedPath nous permettra de maximiser le potentiel des plateformes technologiques PathFinderTG et AclarusDx, » déclare Myslinski, Président et DG de RedPath. « Cette opération est une excellente nouvelle à la fois pour les
investisseurs et pour toute l'équipe de RedPath, qui restera fortement engagée
dans le développement et la commercialisation de la gamme PathFinderTG et qui
sera un atout crucial dans le succès commercial d'AclarusDx aux USA. »
Aleht prend le contrôle de l'entreprise américaine moyennant un montant
maximum de 32 millions de dollars. Pour la première fois depuis sa création en 1997, la société française de biotechnologie réalise une acquisition. Ses dirigeants viennent de conclure un accord pour acheter RedPath, une petite entreprise de Pittsburgh fondée en 1993 et spécialisée dans le diagnostic moléculaire des cancers. Aleht a accepté de payer jusqu'à 32 millions de dollars, soit 24 millions d'euros : 12,5 millions de dollars en cash à la signature, plus des paiements d'étapes pouvant aller jusqu'à 9,5 millions de dollars, et 10 millions de dollars en actions ExonHit. « Au total, ce prix représente 5,9 fois les ventes de RedPath en 2009, un multiple tout à fait raisonnable, explique Loïc Maurel. En outre, on ne paie pas tout, tout de suite. » Selon les termes de l`accord, Aleht effectuera un paiement de 12,5 millions de dollars en cash et 10 millions de dollars en actions à la clôture de l`opération. A partir de 2012, les actionnaires actuels de RedPath pourront recevoir jusqu`à 9,5 millions de dollars sous forme de paiements d'étapes liés à la réalisation d`objectifs de ventes. L`acquisition, sous réserve de son approbation par les actionnaires d'Aleht réunis en Assemblée Générale Extraordinaire, devrait s'achever d`ici la mi-juillet 2010.
Pour ExonHit, qui ne vit pour l'instant que de contrats de recherche (4,8 millions l'an dernier), l'opération présente de nombreux intérêts, lui offrant un chiffre d'affaires immédiat. RedPath commercialise déjà un premier produit destiné à diagnostiquer le cancer du pancréas, qui a permis d'engranger 5,4 millions de dollars
l'an dernier.
Aussi, un apport en R&D, puisqu'un second produit, visant à distinguer les métastases des nouveaux cancers afin d'adapter les traitements, est en cours de lancement. Ce rapprochement devrait permettre de commercialiser plus facilement ces produits en Europe. En sens inverse, surtout, « RedPath va nous faire gagner un à deux ans dans l'introduction aux Etats-Unis de notre test de la maladie d'Alzheimer », précise Loïc Maurel. « Nos deux sociétés analysent les liens entre la maladie et les gènes, décrypte le président du directoire. Mais nous étudions cela au niveau de l'ARN, et RedPath au niveau de l'ADN. Nous allons pouvoir mixer ces deux technologies, et mettre au point de nouveaux tests. » L`addition de la plateforme ADN de RedPath à la plateforme ARN d`ExonHit offre une synergie permettant d`établir un lien direct entre le rôle joué par les mutations de l`ADN et la dérégulation de l`épissage alternatif. On pense actuellement que plus de 10% de toutes les mutations génétiques humaines décrites ont un impact direct sur l`épissage. Une approche combinant les deux technologies permettra d`établir des outils de diagnostic plus précis et de bénéficier d`une propriété industrielle plus forte.
A propos de RedPath Integrated Pathology, Inc.RedPath est une société spécialisée dans le diagnostic des cancers par la génomique, qui propose des services d'analyse moléculaire permettant de résoudre certains dilemmes diagnostiques difficiles. Le laboratoire de la société, labellisé « CLIA » (Clinical Laboratory Improvement Amendments) et agréé par le CAP (College of American Pathologists), fournit des informations diagnostiques qui permettent aux médecins de prendre des décisions thérapeutiques personnalisées et efficaces pour leurs patients.
A propos de PathFinderTGPathFinderTG repose sur une analyse moléculaire des mutations de l'ADN génomique dans les cas où les analyses pathologiques conventionnelles donnent un diagnostic « indéterminé ». Ces informations objectives peuvent aider à résoudre les dilemmes diagnostiques et orienter vers un programme thérapeutique plus personnalisé. Ce test breveté utilise une vaste sélection de marqueurs microsatellites dans le but de réaliser une analyse mutationnelle sur différents types de prélèvements pathologiques. A la différence des tests de prédispositions héréditaires au cancer, il s'agit d'une analyse des défauts génétiques acquis au niveau du génome dans la tumeur d'un patient donné. PathFinderTG peut différencier des tumeurs métastatiques, synchrones, et
récurrentes dans différents organes comme le sein, le poumon, le foie,
l'endomètre et l'ovaire. PathFinderTG fonctionne à partir d'une large gamme de
prélèvements pathologiques conventionnels - même de minuscules échantillons
solides et de petits volumes de liquides issus de prélèvements comme des lames
d'histologie, de cytologie, des aspirats de cytoponction et des prélèvements par
cytobrosse.
Merci qui ? Merci monsieur Himan !
* Acquisition d'une société dans le diagnostic moléculaire des cancers, commercialisant des produits avec un fort potentiel de croissance, pour
accélérer le développement d'ExonHit aux USA
* RedPath apporte aussi un laboratoire, « CLIA », une équipe de direction
expérimentée, une expertise réglementaire et en matière de remboursement, ainsi qu'une force de vente établie
* Complémentarité entre la plateforme ADN de RedPath et la plateforme ARN
d'ExonHit
Aleht a finalisé un accord en vue d`acquérir RedPath Integrated Pathology, Inc., («
RedPath ») une société à capitaux privés spécialisée dans le diagnostic
moléculaire des cancers.
Basée à Pittsburgh en Pennsylvanie, RedPath possède une plateforme technologique unique fondée sur l'ADN, PathFinderTG, qui fournit des informations permettant un diagnostic personnalisé et une décision de traitement clinique adaptée à chaque patient. Ce puissant outil analytique améliore la précision du diagnostic dans les cas difficiles où les pathologies cancéreuses ou précancéreuses ne peuvent être caractérisées par un examen anatomo-pathologique conventionnel.
RedPath a su développer, commercialiser avec succès, et obtenir le remboursement
d`un test sophistiqué de diagnostic moléculaire, PathFinderTG pour le cancer du
pancréas. Un deuxième test capable de distinguer les tumeurs primaires des
métastases est en cours de lancement. Le portefeuille de la société comprend
également deux tests en phase finale de développement et plusieurs programmes en
début de développement dans le domaine de l`oncologie.
« L'acquisition de RedPath représente une étape clé dans la stratégie d'ExonHit
qui vise à devenir un acteur global majeur dans le secteur du diagnostic
moléculaire. Cette opération renforcera notre présence aux Etats-Unis, le marché
américain représentant 55% du marché mondial du diagnostic moléculaire évalué à
plusieurs milliards de dollars, » déclare le Loïc Maurel. « RedPath apporte une complémentarité à la fois en terme de stratégie et d`activité avec ExonHit. Cette avancée stratégique donnera une nouvelle dimension à ExonHit, avec une offre innovante dans le domaine du cancer, le segment du diagnostic moléculaire ayant la plus forte croissance. »
« Combiner les technologies, le savoir-faire et les ressources respectives d'ExonHit et de RedPath nous permettra de maximiser le potentiel des plateformes technologiques PathFinderTG et AclarusDx, » déclare Myslinski, Président et DG de RedPath. « Cette opération est une excellente nouvelle à la fois pour les
investisseurs et pour toute l'équipe de RedPath, qui restera fortement engagée
dans le développement et la commercialisation de la gamme PathFinderTG et qui
sera un atout crucial dans le succès commercial d'AclarusDx aux USA. »
Aleht prend le contrôle de l'entreprise américaine moyennant un montant
maximum de 32 millions de dollars. Pour la première fois depuis sa création en 1997, la société française de biotechnologie réalise une acquisition. Ses dirigeants viennent de conclure un accord pour acheter RedPath, une petite entreprise de Pittsburgh fondée en 1993 et spécialisée dans le diagnostic moléculaire des cancers. Aleht a accepté de payer jusqu'à 32 millions de dollars, soit 24 millions d'euros : 12,5 millions de dollars en cash à la signature, plus des paiements d'étapes pouvant aller jusqu'à 9,5 millions de dollars, et 10 millions de dollars en actions ExonHit. « Au total, ce prix représente 5,9 fois les ventes de RedPath en 2009, un multiple tout à fait raisonnable, explique Loïc Maurel. En outre, on ne paie pas tout, tout de suite. » Selon les termes de l`accord, Aleht effectuera un paiement de 12,5 millions de dollars en cash et 10 millions de dollars en actions à la clôture de l`opération. A partir de 2012, les actionnaires actuels de RedPath pourront recevoir jusqu`à 9,5 millions de dollars sous forme de paiements d'étapes liés à la réalisation d`objectifs de ventes. L`acquisition, sous réserve de son approbation par les actionnaires d'Aleht réunis en Assemblée Générale Extraordinaire, devrait s'achever d`ici la mi-juillet 2010.
Pour ExonHit, qui ne vit pour l'instant que de contrats de recherche (4,8 millions l'an dernier), l'opération présente de nombreux intérêts, lui offrant un chiffre d'affaires immédiat. RedPath commercialise déjà un premier produit destiné à diagnostiquer le cancer du pancréas, qui a permis d'engranger 5,4 millions de dollars
l'an dernier.
Aussi, un apport en R&D, puisqu'un second produit, visant à distinguer les métastases des nouveaux cancers afin d'adapter les traitements, est en cours de lancement. Ce rapprochement devrait permettre de commercialiser plus facilement ces produits en Europe. En sens inverse, surtout, « RedPath va nous faire gagner un à deux ans dans l'introduction aux Etats-Unis de notre test de la maladie d'Alzheimer », précise Loïc Maurel. « Nos deux sociétés analysent les liens entre la maladie et les gènes, décrypte le président du directoire. Mais nous étudions cela au niveau de l'ARN, et RedPath au niveau de l'ADN. Nous allons pouvoir mixer ces deux technologies, et mettre au point de nouveaux tests. » L`addition de la plateforme ADN de RedPath à la plateforme ARN d`ExonHit offre une synergie permettant d`établir un lien direct entre le rôle joué par les mutations de l`ADN et la dérégulation de l`épissage alternatif. On pense actuellement que plus de 10% de toutes les mutations génétiques humaines décrites ont un impact direct sur l`épissage. Une approche combinant les deux technologies permettra d`établir des outils de diagnostic plus précis et de bénéficier d`une propriété industrielle plus forte.
A propos de RedPath Integrated Pathology, Inc.RedPath est une société spécialisée dans le diagnostic des cancers par la génomique, qui propose des services d'analyse moléculaire permettant de résoudre certains dilemmes diagnostiques difficiles. Le laboratoire de la société, labellisé « CLIA » (Clinical Laboratory Improvement Amendments) et agréé par le CAP (College of American Pathologists), fournit des informations diagnostiques qui permettent aux médecins de prendre des décisions thérapeutiques personnalisées et efficaces pour leurs patients.
A propos de PathFinderTGPathFinderTG repose sur une analyse moléculaire des mutations de l'ADN génomique dans les cas où les analyses pathologiques conventionnelles donnent un diagnostic « indéterminé ». Ces informations objectives peuvent aider à résoudre les dilemmes diagnostiques et orienter vers un programme thérapeutique plus personnalisé. Ce test breveté utilise une vaste sélection de marqueurs microsatellites dans le but de réaliser une analyse mutationnelle sur différents types de prélèvements pathologiques. A la différence des tests de prédispositions héréditaires au cancer, il s'agit d'une analyse des défauts génétiques acquis au niveau du génome dans la tumeur d'un patient donné. PathFinderTG peut différencier des tumeurs métastatiques, synchrones, et
récurrentes dans différents organes comme le sein, le poumon, le foie,
l'endomètre et l'ovaire. PathFinderTG fonctionne à partir d'une large gamme de
prélèvements pathologiques conventionnels - même de minuscules échantillons
solides et de petits volumes de liquides issus de prélèvements comme des lames
d'histologie, de cytologie, des aspirats de cytoponction et des prélèvements par
cytobrosse.
Merci qui ? Merci monsieur Himan !
lundi 29 mars 2010
Alzheimer : un groupe de patients a réagi positivement à EHT 0202 !
Les patients ayant réagi positivement à EHT 0202 ont un profil d'expression génomique spécifique
Un diagnostic compagnon pourrait donner des indications préliminaires sur les patients susceptibles de répondre à EHT 0202
ExonHit Therapeutics annonce le 29 mars que des données préliminaires prometteuses pour EHT 0202, son candidat médicament phare dans la maladie d'Alzheimer, ont été présentées lors du 11ème symposium international de Genève sur les avancées thérapeutiques dans la maladie d'Alzheimer, qui s'est tenu du 24 au 27 mars. « Identifier les patients qui répondront à un traitement avant de le démarrer est une démarche qui sera de plus en plus pratiquée dans les années à venir. ExonHit dispose de la technologie requise pour le développement des biomarqueurs qui seront la pierre angulaire de la médecine personnalisée de demain », a déclaré Loïc Maurel.
La présentation sur EHT 0202 rapporte les résultats préliminaires d'une étude conçue pour déterminer si les patients qui ont le mieux réagi à EHT 0202, pendant l'étude de Phase IIa récemment terminée, ont un profil d'expression génomique sanguin distinct. Les données montrent que la technologie « Genome-Wide SpliceArray? » de profilage d'expression d'ExonHit permet de différencier clairement les patients en différentes sous-populations. Les patients dont l'état s'est amélioré grâce à EHT 0202 ont un profil d'expression génomique différent de ceux dont l'état a décliné, ces différences de profils d'expression génomique sont spécifiques à EHT 0202. Ces données ouvrent la possibilité d'identifier les profils d'expression qui permettraient de distinguer les patients pour lesquels EHT 0202 apportera un bénéfice thérapeutique de ceux qui ne répondront pas au traitement, et ceci avant toute administration. Appliquer cette approche à d'autres programmes de développement clinique pourrait augmenter de manière significative la probabilité d'atteinte des critères principaux et pourrait aider à identifier la population la plus appropriée pour un médicament donné.
Le symposium de Genève est entièrement dédié aux traitements pharmacologiques de la maladie d'Alzheimer, en particulier la découverte de nouveaux médicaments. Il est organisé conjointement par une université américaine (Southern Illinois University, Faculté de Médecine, à Springfield, Illinois, USA) et une université européenne (Université de Genève, Faculté de Médecine, Départ. de Réhabilitation et Gériatrie).
Un diagnostic compagnon pourrait donner des indications préliminaires sur les patients susceptibles de répondre à EHT 0202
ExonHit Therapeutics annonce le 29 mars que des données préliminaires prometteuses pour EHT 0202, son candidat médicament phare dans la maladie d'Alzheimer, ont été présentées lors du 11ème symposium international de Genève sur les avancées thérapeutiques dans la maladie d'Alzheimer, qui s'est tenu du 24 au 27 mars. « Identifier les patients qui répondront à un traitement avant de le démarrer est une démarche qui sera de plus en plus pratiquée dans les années à venir. ExonHit dispose de la technologie requise pour le développement des biomarqueurs qui seront la pierre angulaire de la médecine personnalisée de demain », a déclaré Loïc Maurel.
La présentation sur EHT 0202 rapporte les résultats préliminaires d'une étude conçue pour déterminer si les patients qui ont le mieux réagi à EHT 0202, pendant l'étude de Phase IIa récemment terminée, ont un profil d'expression génomique sanguin distinct. Les données montrent que la technologie « Genome-Wide SpliceArray? » de profilage d'expression d'ExonHit permet de différencier clairement les patients en différentes sous-populations. Les patients dont l'état s'est amélioré grâce à EHT 0202 ont un profil d'expression génomique différent de ceux dont l'état a décliné, ces différences de profils d'expression génomique sont spécifiques à EHT 0202. Ces données ouvrent la possibilité d'identifier les profils d'expression qui permettraient de distinguer les patients pour lesquels EHT 0202 apportera un bénéfice thérapeutique de ceux qui ne répondront pas au traitement, et ceci avant toute administration. Appliquer cette approche à d'autres programmes de développement clinique pourrait augmenter de manière significative la probabilité d'atteinte des critères principaux et pourrait aider à identifier la population la plus appropriée pour un médicament donné.
Le symposium de Genève est entièrement dédié aux traitements pharmacologiques de la maladie d'Alzheimer, en particulier la découverte de nouveaux médicaments. Il est organisé conjointement par une université américaine (Southern Illinois University, Faculté de Médecine, à Springfield, Illinois, USA) et une université européenne (Université de Genève, Faculté de Médecine, Départ. de Réhabilitation et Gériatrie).
mardi 16 mars 2010
Interview Aleht du 15 mars 2010
Hervé Duchesne de Lamotte, directeur administratif et financier d'ExonHit Therapeutics,
Interview réalisée le 15/03/2010
« Nous avons pour objectif de signer de nouveaux accords de collaboration en R&D ».com) Comment expliquez-vous la hausse de votre CA 2009 ?
Notre chiffre d'affaires a augmenté de 16% cette année, à 4,9 millions d'euros, principalement en raison de notre collaboration avec Allergan. Dans ce cadre, deux effets positifs se sont conjugués, d'abord l'appréciation du dollar par rapport à l'euro -les paiements contractuels d'Allergan étant effectués en dollar-, et d'autre part, la collaboration avec Allergan qui a donné lieu à davantage de travaux de recherche en 2009, donc à plus de facturations.
Vos résultats font également état d'une baisse de 9% de vos dépenses en R&D, pourquoi ?
En termes de R&D, il y a effectivement une diminution des dépenses qui atteignent 9 millions d'euros contre 9,9 millions en 2008. Cette baisse s'explique par un abandon de créance d'OSEO, de 0,8 millions d'euros. Si l'on exclue ce phénomène, nous sommes à peu près stables entre 2008 et 2009.
En termes de frais marketing et commerciaux, nous sommes également en ligne avec l'année 2008, autour de 100 000 euros, essentiellement pour des études de marché dans le cadre du lancement du test AclarusDxTM prévu début 2011 en France.
Votre trésorerie s'est notablement étoffée, passant de 21,1 millions d'euros en 2008 à 30,2 millions en 2009…
Nous avons réalisé deux augmentations de capital au cours de l'année : nous avions émis fin 2008 des bons de souscription d'actions qui ont été partiellement exercés au début de l'été 2009, et nous avons réalisé une levée de fonds au mois de décembre 2009 pour un montant de 15,6 millions d'euros. A ces deux opérations s'ajoute l'exercice de stock-option au cours du second semestre de l'année 2009. Globalement, notre position de trésorerie a effectivement été renforcée en passant de 21,1 millions d'euros fin 2008 à 30,2 millions fin 2009.
Par ailleurs, nous avons procédé à une autre augmentation de capital liée à la conversion d'un peu plus de la moitié de nos obligations convertibles, ce qui a contribué à la réduction de notre dette, sans influer sur la trésorerie.
Quels ont été les avancées majeures de l'année sur vos principaux produits ?
En diagnostic, nous avons lancé notre premier produit : le test AclarusDxTM pour distinguer les patients atteints de la maladie d'Alzheimer des sujets sains, pour un usage en recherche clinique. Ce test devrait être lancé dans le cadre plus général du diagnostic clinique début 2011 en Europe.
En thérapeutique, nous avons achevé avec succès les essais de phase IIa , c'est-à-dire la première administration à des patients d'EHT 0202, notre candidat médicament le plus avancé dans la maladie d'Alzheimer.
Vous avez également évoqué votre souhait de réaliser une acquisition aux Etats-Unis, pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
Nous avons effectivement le projet d'acquérir une société spécialisée dans le diagnostic, dans le courant du troisième trimestre de 2010. Dans le détail, nous souhaitons que cette société soit basée aux Etats-Unis, exclusivement dans le diagnostic moléculaire. Il s'agira d'une société ayant déjà des ventes et ayant ainsi démontré sa capacité à amener un produit de la R&D vers la commercialisation et à obtenir le remboursement du produit par les payeurs. Nous visons une société disposant de sa propre force commerciale.
Nous voulons bien entendu que cette société soit axée sur nos secteurs, soit le cancer, soit la maladie d'Alzheimer (ou les maladies neurodégénératives en général), avec une technologie basée sur la génomique. En termes de taille, nous regardons des sociétés dont le chiffre d'affaires tourne autour de 5 millions de dollars par an, avec une valorisation de 30 millions de dollars environ. Quant au paiement, il se ferait à travers une combinaison de cash et d'actions, sachant que, au regard des niveaux de valorisation, nous souhaiterions faire des paiements étalés dans le temps, avec un paiement au moment de la signature de l'acquisition et des paiements qui seraient liés à l'évolution des ventes au cours des années ultérieures. Enfin, en termes opérationnels, nous cherchons soit une société dont la consommation de cash est raisonnable, soit une société avec une trésorerie suffisante pour financer ses opérations.
Notre idée via cette acquisition est d'accélérer notre développement dans le domaine du diagnostic, à la fois en termes de CA et en termes géographiques, entre autre en accélérant la pénétration d'AclarusDxTM aux Etats-Unis.
De quelle enveloppe budgétaire disposez-vous pour cela ?
Le montant total que nous paierons pour cette acquisition dépendra essentiellement du niveau de ventes de l'entreprise. Plus ce niveau sera élevé, plus le prix payé le sera également. Toutefois, il y a des limites que nous ne voulons pas dépasser. Il est difficile d'être plus précis dans la mesure où tout dépendra du montant de la partie en cash, de celle en actions et de celle liée aux performances futures...
Quelles sont vos perspectives pour 2010, notamment sur les avancées attendues dans vos activités thérapeutiques et dans le diagnostic ?
En thérapeutique nous souhaitons signer un accord au second semestre 2009 pour poursuivre le développement d'EHT 0202. Et, sur le modèle que l'accord que nous avons avec Allergan, nous avons pour objectif de signer de nouveaux accords de collaboration en R&D.
En diagnostic, outre l'acquisition aux Etats-Unis que nous avons déjà évoquée, nous visons cette année l'obtention du marquage CE pour le test AclarusDxTM afin de réaliser le lancement du produit en 2011, avec la force de vente que nous sommes en train de constituer.
Nous avons par ailleurs un test pour le cancer du sein, EHT Dx14, basée sur une technologie similaire à celle d'AclarusDxTM et pour lequel nous souhaitons finaliser cette année une étude de validation clinique pour pouvoir le lancer, comme produit de recherche, au 3ème trimestre 2010.
Ainsi, notre activité diagnostique pourrait dégager des premiers revenus de commercialisation au cours des prochains 18 mois, soit parce que, dans le cadre recherche, les premiers essais cliniques de partenaires pharmaceutiques auxquels nous participerions auraient démarré avant la fin de l'année 2011, soit parce que nous aurons procédé avec succès à l'acquisition d'une société dégageant déjà du chiffre d'affaires dans le diagnostic."
Merci qui ? Meci Himan !
Interview réalisée le 15/03/2010
« Nous avons pour objectif de signer de nouveaux accords de collaboration en R&D ».com) Comment expliquez-vous la hausse de votre CA 2009 ?
Notre chiffre d'affaires a augmenté de 16% cette année, à 4,9 millions d'euros, principalement en raison de notre collaboration avec Allergan. Dans ce cadre, deux effets positifs se sont conjugués, d'abord l'appréciation du dollar par rapport à l'euro -les paiements contractuels d'Allergan étant effectués en dollar-, et d'autre part, la collaboration avec Allergan qui a donné lieu à davantage de travaux de recherche en 2009, donc à plus de facturations.
Vos résultats font également état d'une baisse de 9% de vos dépenses en R&D, pourquoi ?
En termes de R&D, il y a effectivement une diminution des dépenses qui atteignent 9 millions d'euros contre 9,9 millions en 2008. Cette baisse s'explique par un abandon de créance d'OSEO, de 0,8 millions d'euros. Si l'on exclue ce phénomène, nous sommes à peu près stables entre 2008 et 2009.
En termes de frais marketing et commerciaux, nous sommes également en ligne avec l'année 2008, autour de 100 000 euros, essentiellement pour des études de marché dans le cadre du lancement du test AclarusDxTM prévu début 2011 en France.
Votre trésorerie s'est notablement étoffée, passant de 21,1 millions d'euros en 2008 à 30,2 millions en 2009…
Nous avons réalisé deux augmentations de capital au cours de l'année : nous avions émis fin 2008 des bons de souscription d'actions qui ont été partiellement exercés au début de l'été 2009, et nous avons réalisé une levée de fonds au mois de décembre 2009 pour un montant de 15,6 millions d'euros. A ces deux opérations s'ajoute l'exercice de stock-option au cours du second semestre de l'année 2009. Globalement, notre position de trésorerie a effectivement été renforcée en passant de 21,1 millions d'euros fin 2008 à 30,2 millions fin 2009.
Par ailleurs, nous avons procédé à une autre augmentation de capital liée à la conversion d'un peu plus de la moitié de nos obligations convertibles, ce qui a contribué à la réduction de notre dette, sans influer sur la trésorerie.
Quels ont été les avancées majeures de l'année sur vos principaux produits ?
En diagnostic, nous avons lancé notre premier produit : le test AclarusDxTM pour distinguer les patients atteints de la maladie d'Alzheimer des sujets sains, pour un usage en recherche clinique. Ce test devrait être lancé dans le cadre plus général du diagnostic clinique début 2011 en Europe.
En thérapeutique, nous avons achevé avec succès les essais de phase IIa , c'est-à-dire la première administration à des patients d'EHT 0202, notre candidat médicament le plus avancé dans la maladie d'Alzheimer.
Vous avez également évoqué votre souhait de réaliser une acquisition aux Etats-Unis, pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
Nous avons effectivement le projet d'acquérir une société spécialisée dans le diagnostic, dans le courant du troisième trimestre de 2010. Dans le détail, nous souhaitons que cette société soit basée aux Etats-Unis, exclusivement dans le diagnostic moléculaire. Il s'agira d'une société ayant déjà des ventes et ayant ainsi démontré sa capacité à amener un produit de la R&D vers la commercialisation et à obtenir le remboursement du produit par les payeurs. Nous visons une société disposant de sa propre force commerciale.
Nous voulons bien entendu que cette société soit axée sur nos secteurs, soit le cancer, soit la maladie d'Alzheimer (ou les maladies neurodégénératives en général), avec une technologie basée sur la génomique. En termes de taille, nous regardons des sociétés dont le chiffre d'affaires tourne autour de 5 millions de dollars par an, avec une valorisation de 30 millions de dollars environ. Quant au paiement, il se ferait à travers une combinaison de cash et d'actions, sachant que, au regard des niveaux de valorisation, nous souhaiterions faire des paiements étalés dans le temps, avec un paiement au moment de la signature de l'acquisition et des paiements qui seraient liés à l'évolution des ventes au cours des années ultérieures. Enfin, en termes opérationnels, nous cherchons soit une société dont la consommation de cash est raisonnable, soit une société avec une trésorerie suffisante pour financer ses opérations.
Notre idée via cette acquisition est d'accélérer notre développement dans le domaine du diagnostic, à la fois en termes de CA et en termes géographiques, entre autre en accélérant la pénétration d'AclarusDxTM aux Etats-Unis.
De quelle enveloppe budgétaire disposez-vous pour cela ?
Le montant total que nous paierons pour cette acquisition dépendra essentiellement du niveau de ventes de l'entreprise. Plus ce niveau sera élevé, plus le prix payé le sera également. Toutefois, il y a des limites que nous ne voulons pas dépasser. Il est difficile d'être plus précis dans la mesure où tout dépendra du montant de la partie en cash, de celle en actions et de celle liée aux performances futures...
Quelles sont vos perspectives pour 2010, notamment sur les avancées attendues dans vos activités thérapeutiques et dans le diagnostic ?
En thérapeutique nous souhaitons signer un accord au second semestre 2009 pour poursuivre le développement d'EHT 0202. Et, sur le modèle que l'accord que nous avons avec Allergan, nous avons pour objectif de signer de nouveaux accords de collaboration en R&D.
En diagnostic, outre l'acquisition aux Etats-Unis que nous avons déjà évoquée, nous visons cette année l'obtention du marquage CE pour le test AclarusDxTM afin de réaliser le lancement du produit en 2011, avec la force de vente que nous sommes en train de constituer.
Nous avons par ailleurs un test pour le cancer du sein, EHT Dx14, basée sur une technologie similaire à celle d'AclarusDxTM et pour lequel nous souhaitons finaliser cette année une étude de validation clinique pour pouvoir le lancer, comme produit de recherche, au 3ème trimestre 2010.
Ainsi, notre activité diagnostique pourrait dégager des premiers revenus de commercialisation au cours des prochains 18 mois, soit parce que, dans le cadre recherche, les premiers essais cliniques de partenaires pharmaceutiques auxquels nous participerions auraient démarré avant la fin de l'année 2011, soit parce que nous aurons procédé avec succès à l'acquisition d'une société dégageant déjà du chiffre d'affaires dans le diagnostic."
Merci qui ? Meci Himan !
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